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Dans l’exercice de ses fonctions, le notaire a besoin de quelques frais pouvant l’aider à répondre à ses besoins. Il est un professionnel dans la vente de bien et il lui revient de recevoir tous les frais liés à cette opération. On qualifie ses frais de frais de notaire. Mais de quoi dépendent ces frais ?
Les taxes de publicité foncière
Les frais de notaire dépendent le plus souvent de la nature du bien. C’est en fonction de cela qu’il pourra effectuer une opération. Cette taxe varie d’un bien à un autre. Sur les biens anciens, le droit perçu par le fisc est compris entre 5,09% et 5,80 % selon le prix de la vente dans les départements qui ont ou non appliqué la hausse des droits de mutation.
Il suffit de prendre le prix d’acquisition du bien et de multiplier par le pourcentage en fonction du département de provenance du bien pour déterminer la taxe. Pour en savoir plus sur le calcul de frais de notaire, vérifiez ceci.
Les émoluments de formalités et frais divers
Le notaire mène quelques démarches sur la transaction à effectuer. Que le bien soit neuf ou ancien, sa facture s’élève en moyenne à 800 euros. En effet, les émoluments de formalités sont fracturés selon un barème qui définit le prix que peut percevoir le notaire en fonction des diverses formalités ou prestations effectuées sur le bien. Les démarches posées, varient selon la vente à effectuer. Il peut toutefois, demander une provision sur ses émoluments et faire plus tard, après la vente, la facture des démarches qu’il a eu à effectuer.
En ce qui concerne les frais divers, ils concernent un remboursement des frais qu’il a payés au nom de son client a un tiers dans l’exécution de ses obligations.
La contribution de sécurité immobilière
C’est une contribution qui est due à l’Etat pour les différentes formalités à remplir par le notaire. Que ce soit pour un enregistrement ou pour une publicité foncière, on les qualifie de formalité fusionnée. Elle est fixée en fonction du prix du bien à un taux de 0,10 %, soit 15 euros au minimum.